l'appel de la mort

Gorana avait survécus à son évasion. Il faillait maintenant courir et vite. Il est hors de question de se laisser prendre. L’évasion lui avait donné une certaine réputation dans les média et Gorana se réjouissait de cette situation. Elle avait maintenant deux solutions devant elle. La première est de fuir et de se faire oublier pour toujours. Gorana trouvait que cette idée rimait avec de la lâcheté pur et simple. C’est ainsi qu’elle décida d’opter pour la seconde idée. Cette idée était sombre. Elle était décidée à se venger. Elle est décidée à éliminer tous ceux qu’elle jugeait dangereux pour les gens différents. Elle n’avait jamais tué avant. Elle avait pourtant un sens très grand de la justice. Elle avait prévu de s’enfouir et de se diriger vers le Canada. Mais, pourquoi fuir quand on a le pouvoir de changer les choses ? Lorsqu’elle avait entendu parler de la Dragonheart University, elle se sentit investi d’une mission. Elle pense que cette école n’est qu’une vaste plaisanterie. Elle sentait que ceux qui vivaient la bas seront exploité comme des esclaves comme elle fut exploitée elle. Il est hors de question que le même scénario se reproduit. Elle commença par voler une paire d’uzi automatique dans une armurerie. Elle utilisa un simple couteau pour menacer le marchant. En mettant le petit couteau sous la gorge du vendeur, elle put facilement le convaincre de lui faire ce petit cadeau. Décidément, ce procurer une arme en Amérique est beaucoup trop facile.

Elle se dirige vers une petite cabine téléphonique. Elle téléphona à la Dragonheart. Il n’est point intelligent d’avoir laissé trainé son nom dans le bottin téléphonique. Elle respira un bon coup et se mit à parler dans le combiné. Elle espérait que se soit le directeur qui répond, Quelqu’un répond. Elle n’entend même pas le « allo » de rigueur qu’elle commença à monologue. Elle avait un mouchoir blanc sur la main droite pour déformer sa voix

- Bonjours, Dragonheart University. Nous allons jouer à un jeu. Depuis le début cette école passe pour le paradis des gens anormaux, un lieu de refuge à l’abri du monde extérieur. Mais quelle est l’intérêt de construire un tel bâtiment si ce n’est pas se sévir de ses personnes pour de basses besognes. Moi, ce que je pense est que vous êtes un manipulateur, un mouchard et je ne serais pas surpris que vous travaillé avec le gouvernement des Etats-Unis. Alors, acceptez-vous ce jeu et me prouvez que vous êtes vraiment différen?. Si vous refusez, je serais dans l’obligation de tuer une personne chaque jour. Alors quel est votre réponse ? Voulez-vous jouer avec moi.

• - Je pense avoir parlé d’un jeu. Ici, c’est moi qui donne les règles. C’est facile de sortir de belle parole et….

Gorana vit une voiture de police qui s’approchait, exactement ou le directeur avait dit. Il était tard. Elle déposa le combiné. Le téléphone suspendait à son fil. Elle n’avait pas raccroché. Elle n’avait pas fini la conversation. Elle se cacha derrière une simple barrière en rampant sur le sol d’un jardin. Elle voyait au dessus d’elle les phares de la voitures de police qui s’intensifié. Gorana ne respirait plus. Heureusement, la voiture s’éloigna très rapidement de son emplacement. La luminosité des phares diminuait suivi du ronronnement de la voiture. Gorana laissa une gosse bouffée d’air s’échapper et se remit à respirer. Elle devrait être habituée après son évasion. Mais, l’espace d’un instant, Gorana crut qu’on lui avait déjà tendu un piège. Elle avait armé son pistolet mitrailleur en cas d’ultime défense. Elle n’hésiterait pas à s’en servir si telle était sa décision. Elle se mit sur ses genoux et regarda si la voiture était bien loin.

• - Je crois qu’il va devoir changer les règles du jeu. Je pense non plus que garder mon identité secrète est idéal. Il va me falloir que je m’améliore. Alors je pense que vous me voyez de la où vous êtes. Si c’est le cas voilà ce que je pense de vous.

Il est très facile de se faire une idée vu le ton agressif de la femme. Il ne serait pas étonnant qu’elle fasse un geste obscène. En effet, Gorana avait les points fermé hormis l’annulaire qui est resté en l’air. Elle le montrait fièrement dans le vide.

• - SI vous croyez que un truc aussi nul me ferra changer d’avis. Je sais très bien que vous rêvez d’utiliser ces jeunes pour vous servir comme des outils. Ce n’est pas la première fois qu’un tel événement se produit. Les gens comme vous rivalise d’imagination pour arriver à leur but.

Gorana s’arrêta et se remis à parler. Cette minuscule pause de son monologue indique que la conversation va enfin passé vers l’axe intéressant.

• - Vous connaissez le FGH ? Surement que non. Il s’agit de l’agence secrète qui m’a exploité pour que je leur livre des informations. Ils m’ont fait croire que j’étais libre. Mais, ils n’ont pas hésité à m’envoyé dans cette prison. C’est de leur faute si je suis devenu une criminelle. Cette organisation est plus secrète que le FBI et la CIA réuni. Si, cette organisation est si secrète, c’est qu’il n’utilise pas tout le temps les chemins légaux pour parvenir à leur fin. Mais, moi je ne faisais qu’un simple boulot qui me mettait hors de ces actions illégales et je fut quand même sacrifié. Je vais tous les tuer. Tous les dirigeants de cette société. Alors vous croyez que vous allez m’empêcher. Le premier s’appelle Jonas Davidson. Après mon évasion, il a décidé de fuir le pays et d’aller dans une de ces résidences. Je sais moi où il est parti. Il est à Vancouver au Canada. Entre le troisième et le cinquième jour à partir d’aujourd’hui, Jonas ne sera plus vivant. Croyez-vous que j’en serai capable ? Voulez vous jouer à la roulette russe et choisir votre camp. Vous êtes libre de refuser mais ce serait trop simple. Je serai curieux de votre réaction. Ainsi, j’assouvis mes deux volonté, me venger et vous testé. Je suis curieuse. Cela peut paraître stupide mais j’ai mes raisons. Alors, voulez-vous me donner une réponse tout de suite ou préférait vous attendre le jour j.

Gorana semble sûre d’elle, même un peu trop. Pourquoi avertir la Dragonheart et leur annoncer froidement qu’elle allait tuer quelqu’un ? Officiellement Jonas avait un simple métier de commerçant lambda. Une couverture qu’il avait pour avoir une vie un temps soit peu correct. La vengeance pouvait se comprendre mais pas le fait de jouer avec l’école. Il ne serait pas non plus très intelligent pour l’image de marque que Gorana arrive à abattre quelqu’un. Elle finit par raccrocher pour fuire en direction de Vancouvert.